« Souvent différent, il avait toujours été considéré comme étranger, d’abord à lui- même. Il s’était maintes fois cherché dans une définition, errant de sa mère adoptive à ses souvenirs di us ; puis, lassé, s’était finalement accepté comme un croquis inachevé. Son enfance passée à Annecy était un mélange de complicité grenadine avec une sœur qui lui était chère, d’arôme réglisse de l’abandon et de cahiers froissés en avions de papier au cours des longues heures de classe. On lui avait souvent ordonné de devenir quelqu’un à coups de stylo et de maîtres en colère ; il avait cherché à se trouver lui-même à force d’évasions rêveuses. »
Dans une écriture littéraire semblable à celle de Maupassant, avec une sensibilité moderne, Olivia Metral nous emporte, nous bouscule et nous surprend. Elle fait preuve d’une inventivité et d’un sens de la construction narrative qui ancrent ce texte dans la littérature française. Elle nous confronte aux di érentes facettes de notre intérieur en s’adressant à nous à travers le parcours de plusieurs hommes et femmes projetés entre noirceur et lumière.
On s’émeut, se questionne, s’égare et nalement tout s’éclaire. Un brin de folie, quelques rayons de soleil, trois notes de musique et l’être s’oriente vers la clarté. Vers ces oiseaux blancs que tous rencontrent un matin sur leur chemin.
Un premier roman choral rédigé d’une écriture parfaitement maîtrisée par une jeune femme qui, à l’évidence, connaît bien les méandres de l’âme humaine.
Cet ouvrage a été un vrai coup de cœur du comité de lecture de notre maison d’édition. « C’est pour cela que nous faisons ce métier ! » nous sommes-nous écriés.
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